ARENES SANGLANTES
La mort aux trousses.
Du sept au quatorze juillet à Pampelune c'était les jeux du cirque. Mais contrairement au temps de César où les martyres n’étaient pas consentants, ici ils courent au devant du danger.
Qui cherche trouve, mais malheureusement la majorité des suppliciés a changé de camps.
D’un côté trente huit blessés, de l’autre trente deux morts.
D’un côté trente huit couillons blessés, de l’autre trente deux bovins exécutés.
Depuis 1924, deux mille huit cent seize bêtes trucidées contre quinze couillons encornés qui ont avalés leur bulletin de naissance.
A Pampelune chez les couillons, le lâcher fait moins de victimes que chez les taureaux.
Alors Mesdames et Messieurs les censeurs, plutôt que de critiquer l’association tauromachique qui donne la viande des taureaux à la banque alimentaire, vous devriez essayer de trouver le nom et l’adresse des trente huit couillons blessés et soignés pour qu’en dédommagement du travail donné à la « Cruz Roja », ils achètent et offrent à ladite banque, la valeur de leur poids en viande fraîche.
Nous n’allons tout de même pas faire comme le matador pour le taureau blessé, leur donner l’estocade et se dire que …
On achève bien les chevaux …
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