du JUNQUE et d\'AILLEURS

Salut Bernard.

Hommage à Monsieur Bernard Soudar.

Tel le ''vieux'' grognard, non pas à Waterloo mais plutôt à Austerlitz, voilà que notre ''soudar'' va rendre les armes. 49 années de batailles commencées comme simple soldat, puis comme lieutenant et terminées comme commandant en chef.

Heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage et revenu vers ses pénates, lui va partir voguer vers des horizons lointains avec sa Pénélope et cultiver l'art d'être grand père.

Maire, mais considéré comme un ''père'' dans sa commune, celle-ci comptait à sa première élection, 800 enfants. A présent, avant son départ, on en dénombre 1150. Sa porte étant toujours ouverte, comme chez le psy, il suffisait de se ''confier'', il vous mettait à l'aise et s'il le pouvait faisait tout son possible pour vous donner satisfaction. Quelle belle santé, Bernard, quel beau travail ...

Après son long relais, il va passer le témoin. Son successeur devra faire attention à la ligne blanche, rester dans le couloir et bien tenir le bâton s'il a l'intention de terminer la course en tête.

Tous ses ''grands amis'' politiciens vont l'encenser, le glorifier ou le louanger. Certains vont le courtiser, l'aduler si ce n'est pas déjà fait, pour qu'il leur ouvre une petite porte car ils ne peuvent pas rentrer par la grande. D'autres qui feront partie des ''encensoirs'' et qui l'ont combattu en vain vont frétiller de plaisir en voyant s'ouvrir l'aquarium qui les mènera de la rivière à la mer, qui s'ouvrira et les mènera en terre ''peut-être'' promise. Mais attention à quelques nouveaux pêcheurs qui pourraient poser leurs filets le long du parcours.

Maintenant, de tout ça comme de sa première assiette de ris de veau, Bernard il s'en ''glande''.

Fini les costards et les cravates, il va seulement retourner dans son bureau pour maintenant refermer …

Ses chemises.