du JUNQUE et d\'AILLEURS

Tout pour la musique.

En ces jours de l’anniversaire du premier concert des ‘’Rolling Stones’’ au rock club le ‘’Marquee’’ dans le quartier de ‘’Soho’’ à Londres, notre attention a été attirée par deux articles du journal Sud-Ouest concernant les ‘’petits tracas’’ d’un établissement situé dans une petite rue d’un quartier palois, anciennement branché.

On nous explique que ce bar musical est programmé par une association dont le propriétaire du dit lieu serait aussi partie prenante.

Après rectification du premier article, cette ‘’association’’, pour programmer cet endroit, aurait touché, non pas une subvention de 8000 € mais de 20 000 €.

En étant très terre à terre  on peut penser que ce ‘’duo’’ empocherait 1800 € par mois pour faire passer des groupes musicaux ou autres dans leur établissement … privé et qui plus est fait payer des entrées pour 90% des concerts.

Le propriétaire du lieu remercie le Conseil Municipal pour ce ‘’don’’ car pour lui c’était une « urgence économique ».

Bravo, mais il pouvait aussi remercier les Paloises et les Palois qui avec leurs ‘’sous-sous’’ le sortent du ‘’caca’’.

Si tous les lieux qui se trouvent dans une situation, disons précaire, du fait de leur choix de vie et de travail se mettent à demander des subventions, les bras de ces pauvres Palois vont leur en tomber et leurs bourses se vider.

Madame la Maire, faudrait pas mettre tous les œufs dans le même panier ou tous les poids du même côté de la balance; attention, on ne fait pas d’omelette sans casser les œufs et il ne peut pas y avoir deux poids et deux mesures …

A Jurançon un restaurant très connu a éteint ses lumières et fermé ses volets, et dans une commune voisine, une ‘’jeunette’’ de chez nous a ouvert aussi une ‘’boite à stars’’. En ce qui concerne des subventions, la petite serait certainement heureuse d’en toucher et le lieu gastronomique aurait été radieux d’en avoir pour que son étoile continue de briller au firmament.

Nous n’allons pas polémiquer mais une question se pose ... lorsqu’il y en a pour un, pourquoi  n’y en aurait-il pas pour …

Deux, trois, quatre … ou plus ?