du JUNQUE et d\'AILLEURS

Poilant.

En attendant que les futurs z'hommes ou femmes prétendants au trône jurançonnais partent en campagne, nous allons vous tricoter une petite histoire de maillot qui c'est passée, il y a quelques semaines à Paris, dans le quinzième arrondissement, durant le Tour de France.

Des policiers se sont déplacés dans un institut de beauté pour une mésentente entre l'esthéticienne et une cliente qui ne voulait pas payer la prestation, pour cause d'un litige d'ordre pileux.

Retour sur les faits.

Comme les cyclistes avant la course inaugurent de nouvelles tenues, se font épiler les gambettes et peut-être le reste, cette patiente désirait que la gérante de l'institut lui concocte un nouveau maillot. Mal lui en a pris, car selon la cliente, des rougeurs ont apparu sur ses parties intimes après l’épilation. Elle voulait un maillot uni, pas un semblable à celui à pois du champion de la montagne au Tour de France. D’où son refus de régler la note.

A l'arrivée des forces de l'ordre, la gérante leur a expliqué que la cliente avait insisté pour une épilation avec bandes, alors que sa spécialité est l'épilation orientale au sucre.

La cliente aurait voulu présenter aux gardiens de la paix la nature du délit en leur disant qu'elle désirait la peau lisse. Les agents ont marqué la plaignante à la culotte, n'ont pas débandé et sont restés droits dans leur slip. Elle voulait la police, elle l'a eu.

Cette histoire d'épilation orientale au sucre, on s'en lèche les babines.

Aux dernières nouvelles, notre esthéticienne aurait rebaptisé son salon pour l'appeler évidemment, le commissariat de …

Peau lisse.