du JUNQUE et d\'AILLEURS

 « Chairs » chasseurs.

Les chasseurs, lorsqu’ils s’expriment, ça pète et tire dans tous les coins.

Les nôtres, rappelez-vous, avaient "pété les plombs". Leur chef et ses lieutenants avaient déserté en piaillant et jurant dans le landerneau que, "sans maison d’abattage ils ne pouvaient plus tirer".

Après avoir boudé quelques jours dans leur tanière, ils ont démissionné.

Ils sont à présent revenus pour coopter et élire le "grand fifre et le sous-fifre", mais à bulletins secrets, de peur de se faire "tirer dans les pattes".

Et ne voyez-vous pas que, les "ceussssss" qui avaient démissionnés, ils nous les "remissionnent" … ???

Non … ils ne vont tout de même pas nous faire ça … !!!

Allez, Messieurs, soyez raisonnables, restez sportifs …

Et si votre passion vous la nommez "sportive", nous vous proposons de reprendre la chasse à l’ancienne, à l’arc. De cette manière vous aurez l’occasion de bander et sortir votre flèche pour tirer la faune.

Mesdames et Messieurs, imaginez Place du Junqué, nos amis les écumeurs des forêts comme au temps de Robin des Bois, traquant les volatiles, les poules (d’eau) surement, carquois en bandoulière, du blé plein les poches et la plume à … l’arc, comme autrefois la fleur au fusil. A l’affût derrière un arbre, avec une grosse gaule, ils traqueraient les volailles, les conduiraient chez eux, les effleureraient, les tâteraient, les palperaient pour en estimer la valeur, et puis, comme les adeptes du "no kill" (pas tuer) les laisseraient trottiner dans leur jardin.

Avec toutes ces poules à la maison, c’est leur fermière qui ne serait pas contente.

Alors Monsieur le Maire, pour tous ces "coqs", à la place de la "maison d’abattage",

Construisez-leur une volière.