ENTRE LES GOUTTES
Ciel, mon parapluie.
Il s’en est passées … ou pas, des choses à Jurançon cette fin de semaine.
Samedi, arrivés sur le Junqué vers 11heures, nous avons entamé la tournée par la gauche en venant de l'église (excusez-nous Monsieur le Maire) en dégustant au stand de Borja, un peu de pain trempé dans une excellente huile d’olive, quelques cuillerées de miel, le tout soutenu par quelques verres d’un très bon vin rouge de leur terroir. Nous avons continué par un peu de Jurançon, une très bonne garbure peut-être un peu ‘’grassotte’’, mais qui au moins avait le mérite de son appellation, quelques brochettes de cœurs de canard et évidemment terminé par un ‘’peu’’ de fromage du pays.
Au café, nous avons regardé le groupe béarnais qui sans sonorisation s’égosillait à pleins poumons sur la scène. « Escota si plau » (écoute s’il pleut) qu’il s’appelle … nous la pluie on l’a bien écoutée, mais lui malheureusement on ne l’a pas beaucoup entendu …
Le soir au Bernet, on a vu ‘’filer’’ le défilé des costumes. Si l’année dernière il est passé comme un omnibus, cette fois il avait pris le TGV, direct sans arrêt entre la gare et le terminus.
Notre ‘’conseiller expert comptable’’ déclaré maintenant ‘’chasseur de voix en élection mairitale’’, participait aussi à la fête.
Mais que faisait-il donc à la table des responsables du jumelage, a-t-il commencé sa campagne ? Assis à côté de la compagne de l’un des mousquetaires (il parait qu'il ne le porte pas dans son cœur), essayait-il un nouveau mode de corruption par ‘’séduction interposée’’. De temps en temps il essayait bien d’entamer un début de négociation avec le ‘’militaire’’ qui se trouvait en situation de trois quart face, mais celui-ci ne le suivait pas et restait sur ses positions.
Premier tir dans le vide Monseigneur, va falloir relever la hausse du mousquet pour les prochaines escarmouches.
Le dimanche, arrivés un peu tard, à part les commerçants, pas âme qui vive.
Comme le dit dans son poème Alfred de Musset : « dans Venise … pas de bateau … pas de falot », on aurait pu écrire : « sur le Junqué … pas de chevaux … mais beaucoup d’eau.
La buvette ne servait plus ; le vin, les espagnol avaient tout vendu et les ‘’bistros’’ avaient tous leurs rideaux tendus. Alors, encore une fois, sur le jurançon on s’est rabattu.
Il faut quand même reconnaître que ces deux jours de festivités, entre deux averses …
Ça a beaucoup plu.
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