du JUNQUE et d\'AILLEURS

Con de tour et tour de cons.

En ce jour du quatorze juillet, quel beau feu d’artifice pensaient nous envoyer tous ces amateurs de la « Petite Reine » en participant à la cyclosportive de l’Etape du Tour. Pour certains, à cause d’un temps plutôt humide, ce fut un pétard mouillé.

Huit milles au départ, trois mille huit cent dix neuf à l’arrivée … Qu’allaient-ils faire dans cette galère et sur ces éminences escarpées?

Pour les uns ramer c’est sur, pour les autres souffrir sur le dos de leur fringante monture.

Il faut vraiment être maso, tordu, pété du casque, complètement ouf, barge pour aller s’attaquer à de tels adversaires. Les seuls victorieux et jouisseurs dans cette débauche, ce sont les rois de la pédale qui ont réussi à se hisser par dessus les mamelons de ces superbes beautés naturelles.

Ayant participés à  cette bacchanale, mais avec des chevaux motorisés, nous avons vu certains de ces éphèbes, pour dompter ces maîtresses, demander à leurs épouses de les aider, dans les moments difficiles, à tirer des crampes pour arriver jusqu’à la sublime extase.

Il y en aurait même un qui, dit-on, serait de Jurançon et étant au bord de l’asphyxie, se serait fait souffler dans les bronches par une belle infirmière qui aspirait à travailler dans les pompiers.

Tout est bien qui fini bien, les uns dans l’ivresse de la montée au nirvana ont connu la jouissance d’un plaisir infini et les autres sont restés aux pieds des tétons majestueux.

Quant à ceux qui se sont plaint tout au long du parcours, du froid, de la pluie ou d’autre chose … eh bien, fallait rester à la maison.

Vous rendez-vous compte s’ils parlaient, ce que pourraient nous raconter ces grands cols Pyrénéens, mais pour ça il faudrait que …

Les cols causent …